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Depuis 2000, Sant’Egidio a lancé un ambitieux projet de lutte contre le SIDA, qui prévoit l’amélioration de l’éducation à la santé et le renforcement des soins. Il s’agit du projet DREAM (Drug Resources Enhancement against AIDS and Malnutrition) grâce auquel chaque année des dizaines de milliers de personnes peuvent effectuer un test de dépistage, la priorité étant donnée aux femmes enceintes et aux donneurs de sang. Un traitement à base de médicaments antirétroviraux permet aux femmes enceintes contaminées de donner naissance à des enfants sains.
Le projet a démarré au Mozambique, en Afrique australe. Le projet s’est étendu à d’autres pays d’Afrique, comme l’Angola, le Malawi, la Guinée Bissau et la Tanzanie, au Kenya, en République de Guinée, en Guinée Bissau, au Nigeria, en Angola, en République démocratique du Congo, au Cameroun. En 2022, on estime à 500 000 le nombre de personnes soignées par le programme DREAM dans 50 centres dans 10 pays d'Afrique et à 120 000 le nombre d’enfants nés sains de mère séropositive.
Outre l’accès à la trithérapie, il vise l’accompagnement intégral des patients, la prévention de la transmission de la mère à l’enfant (PTME), le soutien psychosocial et les soins à domicile quand cela s’avère nécessaire.
DREAM est gratuit. Pour se faire, il s’appuie sur un réseau européen de praticiens bénévoles et de financeurs, tous convaincus que la seule réponse possible à l’enjeu que représente cette pandémie tient en une coopération d’excellence doublée d’un engagement dans la durée auprès des patients et de leur entourage. C’est ainsi que les besoins d’un suivi personnalisé du traitement de chaque patient nous ont conduit à mettre en place 28 laboratoires de biologie moléculaire. C’est la même philosophie qui nous pousse à organiser des équipes locales de professionnels salariés, formés en continue et épaulés au quotidien grâce au roulement des missions effectuées par notre réseau original de bénévoles.
A partir de la participation des bénévoles dans le programme DREAM, l’ambition de notre association est également de démontrer la possibilité d’une solidarité d’envergure, concrète et efficace. C’est le « rêve » de l’EURAFRIQUE c'est-à-dire d’une histoire commune à vivre ensemble à l’échelle des deux continents voisins.
La Communauté de Sant’Egidio a créé le programme Bravo ! qui a pour objectif de garantir l’enregistrement des enfants à l’état civil.
Chaque année en effet, 51 millions d’enfants dans le monde ne sont pas enregistrés et deviennent de ce fait vulnérables, dès leur plus jeune âge et continuent de l’être à l’âge adulte, en risquant d’être victimes d’abus de tous types.
À ces enfants invisibles, la Communauté veut garantir la possibilité d’exercer pleinement leurs droits et d’être des citoyens responsables du pays où ils vivent.
2 500 000 personnes ont ainsi été inscrites gratuitement à l'état civil au Burkina Faso dans le cadre de ce programme ! Une étape importante pour garantir les droits de chacun, et surtout des enfants qui représentent 60 % des nouveaux inscrits.
La Communauté Sant’Egidio s’est engagée depuis plusieurs années dans une campagne pour un moratoire mondial de toutes les exécutions capitales. Ce moratoire devrait permettre de réfléchir aux conséquences de cette peine inhumaine. Plus de cinq millions de signatures ont déjà été récoltées dans le cadre de cette campagne. Sant’Egidio a aussi soutenu la création d’une coalition internationale contre la peine de mort, au sein de laquelle elle promeut l’action « Villes pour la vie – Villes contre la peine de mort ». Le 30 novembre de chaque année, partout dans le monde, des villes illuminent un monument comme symbole de la lutte contre la peine de mort.
En 2012, la ville de Paris a rejoint le mouvement en illuminant la façade de la maison de Victor Hugo. En 2015, Anne Hidalgo, la maire de Paris, adhère à la campagne internationale « Ville pour la Vie – Villes contre la peine de mort ». A ce jour, plus de 2446 villes de 70 pays de tous les continents ont promu l’action « Villes pour la vie – Villes contre la peine de mort ».